Boston Dynamics ne s’arrête plus et continue sur sa lancée en présentant Handle, le tout dernier robot de la société, à la frontière entre l’homme et l’animal. La firme compte une dizaine de robots bipèdes comme quadrupèdes, dont Spot le dernier chien robot dont nous vous avons parlé dans la News Hivernale (cliquez ici pour la retrouver).
La particularité de ce robot réside notamment dans ses membres constitués de deux roues arrières et ses pattes avant qui lui permettent de manipuler et déplacer des objets.
L’évolution majeure que présente Handle est sa capacité à se tenir en équilibre. Tourner sur lui même, rouler sur des terrains difficiles, sauter des obstacles en pleine course, lever des objets pensant jusqu’à 45kg… tout cela sans difficulté grâce à sa hauteur de 2 mètres et son énergie alimentée par actionneurs électriques et hydrauliques, lui assurant des sauts jusqu’à 1m20, des courses jusqu’à 14,5 km/h et une autonomie de 24 km.
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Après deux ans de travail, Stelia Aerospace dévoile son usine du futur, à Méaulte, qui a nécessité 70 millions d’euros d’investissement.
Une nouvelle organisation qui couple robotique et digitalisation afin d’accompagner une montée en charge de l’usine du groupe aéronautique, spécialisée dans la construction des pointes-avant de la gamme Airbus et d’ensembles pour les constructeurs Embraer et Bombardier.
Cette réorganisation a permis le regroupement des étapes de production, autrefois réparties dans l’ensemble de l’usine, dans un bâtiment unique, dédié à un seul programme. Ainsi, un gain de productivité de 15% a déjà pu être constaté pour l’A320.
Cette réorganisation comprend aussi une digitalisation des process permettant entre autre à chaque opérateur de s’appuyer sur des outils de pilotage de la production ou des fiches 3D sur tablettes tactiles, facilitant et accélérant ainsi la gestion de la production. Des systèmes de réalité augmentée ont également été implantés pour les activités d’assemblage et le contrôle qualité, pour lequel des tests par robot sont en cours d’expérimentation. Cela permet un gain de temps et un garantie qualité non négligeables assurant une productivité accrue.
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Le silicium constitue un déchet industriel important dans la fabrication de plaques de semi-conducteur (wafers), déchet qui pourrait être recyclé, puisque des scientifiques d’universités japonaises ont trouvé un procédé innovant permettant de réutiliser le silicium dans les batteries Li-ion. Cela permet de créer une anode performante avec une capacité constante de 1200 mAh/g sur 800 cycles de charge/décharge.
Ces recherches apportent donc une alternative aux anodes en graphite largement utilisé dans les batteries de Li-ion. Grâce à cette innovation, la demande de silicium serait de 15 000 à 58 000 tonnes par an, contre 125 000 tonnes de graphite, compte tenu de la performance de l’anode en silicium. Une différence notable à l’heure où le recyclage des déchets et la consommation énergétique sont des préoccupations pour toutes sociétés.
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