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Depuis plusieurs décennies, des entreprises se sont lancées le pari de réaliser la première voiture volante. En 2017, nous nous approchons de plus en plus de cet objectif avec notamment la fabrication de modes de transports mixtes combinant la circulation sur route et dans les airs. Le projet du Slovaque Aeromobil est le plus abouti puisque ce dernier est déjà en précommande.

Cependant, il existe des contraintes technologiques, réglementaires, de sécurité ou encore d’infrastructures qui peuvent freiner la démocratisation de ce nouveau type de transport.

En effet, bien que des progrès significatifs ont eu lieu ces dernières années en termes de matériaux légers, il n’empêche que la capacité de charge utile reste limitée puisqu’elle est de l’ordre de 250 kg, ce qui correspond à un maximum de deux occupants. La vitesse moyenne peut varier entre 150 et 320 km/h, avec une autonomie de 500 à 600 km. Des infrastructures pour faire le plein doivent donc être adaptées afin que ces voitures mi-route / mi-air puissent concurrencer les transports routiers et aériens classiques.

De plus, les infrastructures routières et aériennes devront être adaptées aux besoins de ces véhicules de nouvelle génération pour leur décollage et leur atterrissage.

Par ailleurs, les contrôles actuels en matière de trafic aérien devront évoluer afin que ces nouveaux véhicules volants puissent être certifiés pour la circulation à la fois routière et aérienne, certification qui nécessite des délais très importants pour traiter les questions de sécurité et évaluer les risques potentiels.

En termes de réglementation, ces nouveaux transports ne devront ni interférer avec celui des transports aériens actuels, ni avec les futurs trajets des drones. Pour se faire, cela engendre la création d’une autorité de réglementation globale des déplacements aériens.

Concernant l’aspect sécuritaire, les accidents pourraient être bien plus conséquents que pour les voitures « classiques » et feront alors l’objet de tapages médiatiques qui nuiront aisément au développement de ce nouveau mode de transport. Les assurances devront quant à elles tenir compte de ce double environnement : terrestre et aérien et ainsi adapter leurs offres commerciales.

Enfin, pour pouvoir utiliser ces nouveaux transports volants, il sera nécessaire d’obtenir le permis routier ainsi que le brevet de pilote. Cela peut donc facilement freiner le déploiement du marché de ce nouveau type de véhicule, ainsi que son utilisation.

Toutefois, nous pouvons tirer des expériences passées que l’Homme est capable de développer et rendre accessible rapidement de nouvelles technologiques, en témoigne les avions, les Smartphones, Internet, etc. ce qui ne ferment donc aucune porte à la viabilité des voitures volantes !

 

 

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